Le 30 novembre 1989, le Conseil exécutif du mouvement nationaliste palestinien, l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), a voté à l’unanimité l’acceptation de la résolution 242 des Nations Unies, reconnaissant ainsi l’existence d’Israël et renonçant à la violence pour la première fois dans l’histoire du conflit israélo-palestinien. Cela a ouvert la voie à des négociations diplomatiques entre Israël et l’OLP et a marqué un tournant significatif dans la recherche d’une solution pacifique au conflit.
Cet événement marquant s’est déroulé le 30 novembre 1989, lorsqu’en une décision sans précédent, le Conseil exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a voté à l’unanimité pour l’acceptation de la résolution 242 des Nations Unies. Cette résolution, adoptée en 1967, a été élaborée pour réaffirmer certains principes clés du droit international dans le contexte de la guerre des Six Jours, un conflit militaire majeur entre Israël et plusieurs pays arabes.
L’un des aspects les plus importants de la résolution 242 était sa reconnaissance implicite de l’existence d’Israël en tant qu’État souverain. Historiquement, l’OLP, fondée en 1964, avait refusé de reconnaître l’existence d’Israël et avait appelé au retour des réfugiés palestiniens et à la libération de la Palestine dans son ensemble. Cependant, le vote en faveur de l’acceptation de la résolution 242 a marqué un tournant majeur dans cette position.
En acceptant cette résolution, l’OLP renonçait également à la violence comme moyen de résoudre le conflit israélo-palestinien. Cela signifiait que l’organisation cherchait désormais à parvenir à une solution pacifique et diplomatique, par le biais de négociations avec Israël.
Cette décision de l’OLP a ouvert la voie à des négociations diplomatiques entre Israël et l’OLP, avec une première rencontre officielle entre le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin et le chef de l’OLP, Yasser Arafat, en décembre 1988 à Stockholm. Ces négociations ont finalement abouti aux accords d’Oslo en 1993, qui ont établi des fondements pour une autonomie palestinienne dans certaines zones de la Cisjordanie et de Gaza, ainsi que pour la normalisation des relations entre Israël et l’OLP.
L’acceptation de la résolution 242 par l’OLP a donc été d’une importance cruciale dans la recherche d’une solution pacifique au conflit israélo-palestinien. Elle a permis de transformer le dialogue et de promouvoir des négociations diplomatiques entre les deux parties pour atteindre une paix durable dans la région.