L’UE Dénonce un Accord « Insoutenable » sur la Pêche au Maquereau entre le Royaume-Uni et la Norvège
Par [Votre Nom/Pseudo], [Date]
L’Union Européenne est montée au créneau, dénonçant avec fermeté un accord de pêche bilatéral conclu entre le Royaume-Uni et la Norvège pour l’année 2024, qu’elle qualifie d' »insoutenable ». Au cœur du débat : la répartition des quotas de pêche au maquereau, une espèce dont la surpêche est une préoccupation majeure pour la santé des océans.
Un Quota Incompatible avec la Science
Le problème réside dans les quantités que Londres et Oslo se sont allouées mutuellement. Selon la Commission européenne, la somme des quotas attribués par le Royaume-Uni et la Norvège, auxquels s’ajoutent ceux déjà définis par l’UE et d’autres acteurs comme les îles Féroé, dépasse largement les recommandations scientifiques. Ces dernières sont pourtant cruciales pour assurer la durabilité des stocks de maquereau et prévenir leur effondrement.
La Commission a souligné que le quota total de maquereau alloué collectivement par les parties pour 2024 représente 1 106 500 tonnes, soit une augmentation significative et préoccupante par rapport aux années précédentes. Cette quantité excède de manière flagrante les avis scientifiques, ce qui met en péril la capacité de reproduction et de renouvellement de l’espèce.
Contexte de Tensions Post-Brexit
Cette polémique n’est pas nouvelle et s’inscrit dans un contexte de tensions récurrentes en matière de pêche, exacerbées depuis le Brexit. La sortie du Royaume-Uni de l’UE a complexifié la gestion des ressources partagées, chaque partie cherchant à maximiser ses propres intérêts. Historiquement, la gestion du maquereau a déjà été source de désaccords, notamment avec les îles Féroé et l’Islande, qui ont été par le passé sanctionnées par l’UE pour des quotas jugés excessifs.
L’UE craint que la situation actuelle ne reproduise ces scénarios de surpêche, menaçant non seulement les écosystèmes marins, mais aussi la viabilité économique à long terme du secteur de la pêche.
L’UE Prête à Agir
Face à cet accord qu’elle juge « inacceptable », l’Union Européenne n’exclut pas de prendre des mesures. La Commission a rappelé son droit d’appliquer des sanctions, comme l’interdiction d’accès à ses ports pour les navires concernés ou des restrictions sur l’importation de produits de la mer. C’est un avertissement clair adressé au Royaume-Uni et à la Norvège, les invitant à revoir leurs copies pour s’aligner sur une gestion plus responsable et durable des ressources halieutiques.
L’enjeu est de taille : il s’agit de protéger une espèce emblématique de nos océans et de garantir un avenir pour la pêche européenne, dans le respect des principes de durabilité et des avis scientifiques.