L’actu scientifique en bref : Statuettes, Polluants Éternels et Dinosaures
Le monde de la science ne cesse de nous surprendre et de nous alerter. Cette semaine, de nouvelles découvertes nous emmènent de l’Égypte ancienne aux tréfonds de nos organismes, en passant par les traces géantes laissées par les dinosaures.
Mystère des statuettes égyptiennes : quand le plomb s’invite
Des chercheurs du CNRS et du C2RMF ont récemment mené une étude fascinante sur les pigments de statuettes égyptiennes, notamment celles du Musée du Louvre. L’analyse a révélé la présence de blanc de plomb (céruse), un pigment couramment associé aux civilisations grecque et romaine, sur des œuvres des périodes ptolémaïque et romaine. Si le plomb était connu des Égyptiens pour d’autres usages (cosmétiques, médicaments), son utilisation comme pigment dans ce contexte suggère une possible influence artistique ou technique des Grecs et des Romains qui en faisaient un usage étendu dans leurs polychromies.
PFAS : les polluants éternels s’installent partout dans notre corps
Les per- et polyfluoroalkylées (PFAS), ces « polluants éternels » omniprésents dans notre environnement, sont à nouveau sous les feux des projecteurs. Une nouvelle étude alarmante, publiée dans la revue Environmental Science & Technology, révèle que ces substances ne s’accumulent pas uniquement dans le foie et les reins, comme on le pensait. Les PFAS seraient en réalité présents dans tous les organes humains, y compris le cerveau, les poumons et la rate. Cette découverte soulève de graves préoccupations quant à l’étendue et la diversité des effets potentiels sur la santé humaine, au-delà des risques déjà identifiés.
Bolivie : le plus grand site de traces de dinosaures au monde
En Bolivie, près de la ville de Sucre, une découverte paléontologique exceptionnelle a été faite : plus de 16 000 empreintes de dinosaures. Ce site, qui s’étend sur 80 hectares et date d’environ 80 millions d’années, est désormais reconnu comme le plus grand ensemble de traces de dinosaures connu à ce jour. On y trouve des marques laissées par diverses espèces, bipèdes et quadrupèdes, avec des empreintes pouvant atteindre 1,2 mètre de diamètre. Cette découverte offre une fenêtre sans précédent sur la biodiversité et les comportements des dinosaures de la période du Crétacé supérieur.
Ces « ultrabreves » nous rappellent que la science est une quête sans fin, pleine de révélations, d’alertes et de merveilles à découvrir, jour après jour.