L’Actu des Sciences en Ultra-Brèves : Chats mystérieux, Rome parasitée et IA neuronale !
Chaque semaine apporte son lot de découvertes fascinantes. Plongeons dans les dernières actualités scientifiques, du métabolisme étonnant d’un petit félin aux mystères des parasites romains, en passant par les avancées de l’intelligence artificielle biologique.
Le Chat à Tête Plate : Un Carnivore au Rythme Étrangement Lent
Une étude récente nous révèle les secrets du chat à tête plate (Prionailurus planiceps), un petit félin sauvage d’Asie du Sud-Est. Les scientifiques ont découvert que ce prédateur, pourtant carnivore, possède un métabolisme exceptionnellement bas. Son cœur bat à un rythme étonnamment lent, entre 50 et 60 battements par minute au repos, et sa température corporelle ne dépasse pas 37,2°C. Cette particularité, rare pour un carnivore, suggère une adaptation unique à son mode de vie semi-aquatique et à son régime alimentaire principalement composé de poissons et de grenouilles, lui permettant d’optimiser son énergie dans son habitat.
L’Empire Romain et ses Hôtes Indésirables : La Face Cachée de l’Hygiène
L’hygiène romaine est souvent synonyme de progrès, avec ses bains publics et ses systèmes d’égouts sophistiqués. Pourtant, une analyse approfondie des latrines et des coprolithes (excréments fossilisés) à travers l’Empire révèle une réalité moins reluisante. La plupart des citoyens romains étaient infestés de parasites intestinaux, tels que le trichocéphale, l’ascaris et le ténia. Malgré leurs infrastructures avancées, le manque de pratiques d’hygiène personnelle comme le lavage des mains, l’utilisation de fèces humaines comme engrais et la promiscuité des latrines publiques ont contribué à la persistance de ces indésirables. Une preuve que l’ingénierie seule ne suffit pas toujours à vaincre les maladies.
L’Intelligence Artificielle Prend Vie : Un « Cerveau » de Cellules Nerveuses
Dans le domaine de l’intelligence artificielle, des chercheurs ont franchi une étape fascinante : ils ont réussi à créer un « cerveau » à partir d’un ensemble de cellules nerveuses qui peut être entraîné. Ces cellules, réorganisées en un circuit fonctionnel, sont capables d’apprendre, offrant de nouvelles perspectives sur la compréhension du fonctionnement du cerveau biologique et sur le développement de futures intelligences artificielles inspirées du vivant. Une avancée qui brouille les frontières entre biologie et technologie.