Dans la nécropole royale égyptienne de Tanis, une découverte sans équivalent « depuis Toutankhamon »

Découverte Sensationnelle à Tanis : Plus de 200 Statuettes Intactes Révèlent les Secrets de l’Égypte Ancienne !

Imaginez : plus de 200 statuettes funéraires, parfaitement conservées, gisant ensemble depuis des millénaires. C’est l’incroyable trésor que vient de révéler une équipe d’archéologues français sur le site mythique de Tanis, en Égypte. Une découverte d’une ampleur inégalée depuis près de 80 ans, offrant un aperçu rare et précieux de la civilisation égyptienne antique.

Un Trésor Inattendu au Cœur d’une Nécropole Antique

C’est au cœur d’une imposante nécropole, probablement celle du grand dignitaire Padiamenopet, que les fouilles de la mission archéologique française ont mis au jour ce fabuleux ensemble d’ushabtis. Ces petites figurines, véritables serviteurs funéraires, étaient destinées à accompagner le défunt dans l’au-delà et à effectuer les tâches à sa place. Leur nombre impressionnant – plus de 200 – et leur état de conservation exceptionnel sont ce qui rend cette trouvaille si unique et sans équivalent depuis des décennies.

Tanis : La « Thèbes du Nord » Révèle ses Mystères

Le site de Tanis, souvent surnommée la « Thèbes du Nord », était une capitale royale majeure et un centre religieux et funéraire de première importance sous la 21e dynastie (vers 1069-945 av. J.-C.) et les dynasties suivantes du Troisième Période Intermédiaire (environ 1069-664 av. J.-C.). La tombe explorée se situe précisément dans cette période charnière de l’histoire égyptienne, une époque marquée par une certaine instabilité politique mais aussi par une richesse culturelle et artistique notable.

Une Fenêtre sur les Croyances et le Statut Social

Les statuettes, confectionnées en faïence, en bois ou en pierre, et de tailles variées, portent parfois des inscriptions qui pourraient aider à identifier plus précisément le propriétaire de la tombe et à éclairer les pratiques funéraires de l’époque. Cette profusion d’ushabtis témoigne du statut élevé du défunt ; seul un personnage très important, tel qu’un vizir ou un grand prêtre, pouvait se permettre une telle dotation funéraire. C’est une fenêtre ouverte sur la vie quotidienne, les croyances et la hiérarchie sociale de l’Égypte il y a près de trois millénaires.

Une Mission Française à la Pointe de l’Archéologie

Dirigée par Philippe Brissaud, cette mission archéologique française (qui regroupe des institutions comme le CNRS, l’Université de Strasbourg, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, et l’Université de Montpellier) continue d’explorer les mystères de Tanis. Cette découverte des plus de 200 ushabtis n’est probablement que le début des révélations que le site pourrait encore nous offrir, promettant de nouvelles pages fascinantes à écrire dans le grand livre de l’archéologie égyptienne.