Resume de l’article : La lèpre sévissait déjà en Amérique avant l’arrivée des colons européens
Des origines précolombiennes en Amérique du Sud
La lèpre, causée par la bactérie *Mycobacterium leprae*, était connue en Amérique du Sud bien avant l’arrivée des colons européens. Une étude génétique, publiée dans la revue *Nature Communications*, reveals que cette maladie était présente dans la région centrale du Pacifique au Pérou il y a plus de 1 000 ans. Les anciens Égyptiens évoquent la lèpre dans leurs textes religieux, la décrivant comme un châtiment divin dès le 3e millénaire avant J.-C. Grâce aux fouilles archéologiques et à l’analyse ADN, des chercheurs ont mis au jour des squelettes de malades portant des traces de déformations et des caractéristiques des os typiques de la lèpre. Ces résultats confinent cette maladie à d’autres régions du monde et confirment son appartenance au groupe des mycobactéries. La comparaison génétique des séquences de cette bactérie en Amérique latine et en Europe confirme l’origine précolombienne en Amérique du Sud.
La lèpre n’est pas une affection contagieuse. Cependant, elle se transmet généralement par des gouttelettes respiratoires, et parfois par contact direct avec une lésion infectée chez un patient non traité. Il existe des moyens de prévention comme la quarantaine et la vaccination. Concernant les signes, la peau et les nerfs sont principalement affectés. Une personne infectée peut ressentir une perte de sensation, des ulcères cutanés ou des plaies qui guérissent difficilement. D’autres caractéristiques incluent des ulcères buccaux, une infiltration cutanée ou une faiblesse musculaire. Parmi les complications on trouve la perte de doigts. La lèpre est traitée avec une combinaison d’antibiotiques qui s’avère efficace 95 % des cas.